Alors que du côté de l'Allemagne, le Bayern allait fêtait son 6ème titre consécutif (!) et Dybala allait scorer son triplé en Italie, toutes les têtes étaient tournées vers la Premier League nous offrant deux derbys pas piqué des hannetons. La journée commençait par un triste Everton-Liverpool où un Rooney et un Walcott fantomatiques n'auront dû leur salut qu'à un Jordan Pickford en forme, aidé par une attaque des Reds en berne (0-0)... 3h plus tard débutait ce nouveau classique entre les 2 meilleures équipes de Premier League et le duel Pep-José. Il suffisait d'un match nul pour voir les Cityzens champion face à leurs principaux rivaux, à domicile et il était difficile d'imaginer le scénario se retourner tant la 1ère mi-temps fut une leçon de football, United n'a pas vu le jour, Lukaku Sanchez et Pogba étant invisibles et De Gea pas aidé par Smalling. Cette 1ère mi-temps se concluait sur le score de 2-0 par des buts de Kompany et Gundogan, profitant de leurs rares titularisations pour scorer et offrir le titre. Mais comme souvent dans les derbys, comme souvent entre José et Pep, les matchs ne sont jamais finis. Mourinho n'a pas eu besoin de gueulante, Pogba l'a fait à la mi-temps, et, sûrement chamboulé par les paroles de Guardiola qui annonce qu'il a été proposé à City, il s'est enfin réveillé, lui, le vrai atout n°1 des Red Devils. La seconde mi-temps fut tout ce dont le "Mou" rêvait. United devenait d'un seul coup collectif, jouait au foot, montrait du rythmes, du caractère et City dejouait complètement apathique, pris dans l'enjeu. Pogba nous sortait un doublé en 2 minutes relançant le match et surtout calmait les ardeurs de l'Etihad stadium et Alexis et Lingard faisaient enfin le boulot. À la 65ème l'inimaginable se produit, Smalling inscrit le 3ème but de United, et pendant les 20 dernières minutes le match commença a montrer des signes de fatigue de joueurs, Ashley Young venait nettoyer ses crampons sur Aguero dans la surface, et l'arbitre ne sifflant pas, Lingard en faisait les frais quelques secondes après, découpé par Kompany, De Bruyne et Fernandinho (78ème). Le match se terminait sur des gestes d'énervement de Gabriel Jésus et une tension palpable. Ce match ne fut pas un hold-up, loin de là, Mourinho a sûrement retardé l'échéance du titre de City, mais en tout cas aujourd'hui "Manchester is red".
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