Le 2ème match de la journée nous offrait l'entrée en lice des Champions du Monde, les Allemands, qui affrontaient les Mexicains, une équipe toujours surprenante. Le match commençait sur les chapeaux de roue et voyait petit-à-petit se dessiner une attaque-défense devant les cages de Manuel Neuer. Layun et Lozano mettent le danger par quelques frappes souvent gachées mais permettent aux Mexicains de mettre de plus en plus la pression sur les cages allemandes. 20 minutes difficiles pour Platenhart, Kimmich et Boateng mais Hummels et Neuer tiennent la baraque. Au fil du match, l'Allemagne lance son jeu de passe, voit Kroos combiner avec Ozil et Khedira, mais aussi frapper et porter les premières piques sur Ochoa. C'est un moment décisif car ils laissent des espaces et s'ouvrent à des contres : Layun devient le maître à jouer de la Tricolor et envoie des merveilles de passes à Lozano et Vela qui permettent au Mexique de faire redescendre le bloc allemand, on revient alors à l'attaque défense du début de match et l'Allemagne agit en contre, toujours avec Kroos, qui perd la balle au milieu de terrain, et permet cette fois un contre mexicain, Layun lance Lozano en profondeur qui se retrouve face à Kimmich, il lui fait danser le mambo, enchaîne avec une salsa, cadre Neuer et ouvre le score face au gardien Allemand qui ne peut rien faire sur cette frappe puissante (35e). Ce but est un électrochoc pour les Allemands qui ne s'attendaient pas à une telle équipe en face, ils reprennent la possession du ballon et mettent en danger les Mejicanos notamment sur un coup-franc de Kroos qui oblige Ochoa à sortir un arrêt reflexe. C'est sur cette domination allemande que l'arbitre siffle la mi-temps.
Au retour de la pause, le jeu est brouillon, les Mexicains jouent rapidement, pressent et obliger Hummels et Boateng à faire du jeu long pour Werner mais la charnière centrale Mexicaine résiste, est solide. Cette fois l'Allemagne réussit à installer son jeu de passe, le Mexique comprend et sort Vela, ce à quoi Low répond en faisant rentrer Reus à la place de Khedira, on joue désormais seulement dans le camp de la Tri et on attend un défaillance de la défense. Werner, Draxler, Kimmich, tous essayent tant bien que mal de marquer mais c'est toujours peu cadrée, et surtout très bien défendu. Malgré tout, à partir de la 65ème minute, les Mexicains ont du mal à tenir le rythme et les espaces s'ouvrent, les occasions s’enchaînent pour les Allemands et on sent que la défense pourrait craquer, le sélectionneur fait alors rentrer Rafael Marquez pour qu'il vienne apporter toute son expérience, il participe à sa 5ème Coupe du Monde et à toujours cette aura de leader. Les 15 dernières minutes sont sous un gros rythme. Draxler, Werner accélèrent, règlent la mire, et se rapprochent de plus en plus du cadre, le Mexique gâche une occasion de 2-0 avec un contre de Layun face à un Hummels toujours vigilant. Low sort Platenhart et fait rentrer Mario Gomez pour les 10 dernières minutes, c'est un renard, un vrai buteur d’expérience, mais les Allemands passent à 3 derrières et offrent des possibilités de contre aux Mexicains, le bloc remonte, se donne de l'air, montre qu'il a encore de la vitesse et se procure encore des occasions par un Layun encore en jambe, les joueurs Allemands se tendent, font des fautes (Muller 82ème, Hummels 84ème), se précipitent et n'arrivent plus à inquiéter la Tri, jusque dans les derniers instants et cette frappe sur le poteau de Brandt ou ce corner de Tony Kroos mais ça n'y changera rien, Ochoa est présent et le Mexique s'offre ce magnifique succès face aux champions du monde après une prestation très solide dans le jeu.
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